Répertoire

LES TOTAL OUBLIÉS XXIV



Ce disque des Total Oubliés volume XXIV comporte 19 titres. Notre collection regroupe donc aujourd’hui 500 titres minutieusement sélectionnés parmi une multitude de 45 tours.
Ce nouvel opus compte onze nouveaux exhumés.
Jean-Jacques Dumas a 17 ans lorsqu’il écrit, compose et enregistre ce titre qui est le plus réussi de sa petite discographie. Un texte léger sans être niaiseux, une mélodie, des arrangements et une voix chaude et puissante auraient dû offrir un destin plus valorisant à ce SP de 1973. Jean-Jacques Dumas travaille toujours dans le domaine de la musique mais n’a plus du tout la même coiffure. On le salue bien amicalement.
Bernard Liamis a, lui aussi une discographie assez maigre, mais il est davantage connu en tant que compositeur pour Dalida, France Gall, Marie, et tant d’autres. Amour Perdu est  son premier 45 tours en tant qu’interprète.
David Inayat fait partie des ces ovnis qui n’aura commis q’un unique 45 tours. C’est dommage car cette chanson dont il est l’auteur-compositeur ne manque pas d’élégance.
Il en est de même pour Paul Cavvadias, qui est aujourd’hui administrateur dans une boite d’informatique et réseaux à Bruxelles. Il semblerait également qu’il travail toujours dans le domaine musical, en tant qu’auteur compositeur et producteur mais qu’il aurait abandonné ses velléités d’interprète après cet unique 45 tours de 1978. C’est bien dommage : sa voix était plutôt intéressante et n’est pas sans rappeler celle de David Surkamp des Pavlov’s Dog.
Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer la carrière de François Bernheim (TO IX, X, XX). 
Ce titre particulièrement nous rappelle la filiation entre François Bernheim et Véronique Samson qui étaient associés au début de leurs carrières respectives au sein du groupe Les Roches Martin. On retrouve dans cette chanson une plume, une mélodie et même un interprétation très proches de celle de Samson. Les arrangements sont de Michel Bernholc, qui sévit également dans les titres de Claude Mainguy, de Bruno Vernay et de Michel Giliberti. 
On retrouve par ailleurs Jean Musy pour les arrangements de Tony Stefanidis et de Claude Boisseau.
Jean-Marc Payet n’est pas un nouvel exhumé de notre collection : c’est sous le pseudo Marco que nous le connaissons depuis le volume XIV. Il ferme ce volume XXIV avec ce titre mélancolique.
Derrière l’énigmatique Paul Martin se cache l’acteur Jean-Pierre Castaldi. L’idée de départ n’est pas mauvaise : Paul Martin, manifestement tout chamboulé nous relate sur le ton de la confidence sa rencontre onirique avec une fille aux yeux oranges.
Malheureusement, les auteurs à bout de souffle nous livre un scenar’ digne des pires feuilletons de troisième zone desquels l’acteur est d’ailleurs extirpé le temps de ce 45 tours et la fille «vraiment étrange» s’avère être une vulgaire pétasse. Sa voix d’aguicheuse de bordel et ses yeux mixomatosés nous laisse dubitatifs et on a du mal a suivre Paul Martin dans son engouement.
Enfin, ajoutons pour finir que, tout comme Marie Turquoise dans le volume XVI des TO, Romuald chante ici un titre composé par Alain Bashung.
Bonne écoute à tous ! on se retrouve durant l’été pour le volume XXV qui va être chaud bouillant.